"Je n'ai rien à dire sur Linkedin"

« Je n’ai rien à dire sur LinkedIn » : et si vous vous trompiez ?

“Je n’ai rien à dire sur LinkedIn.”

C’est une phrase que j’entends souvent.
Et à chaque fois, je sais qu’elle part d’un réflexe très humain : celui de penser que notre quotidien n’a pas de valeur à être partagé.

Mais ce que je constate, mission après mission, c’est tout l’inverse.

Ce que vous vivez, ce que vous résolvez, ce que vous expliquez à vos clients, ce que vous améliorez en silence : ça, c’est du contenu.
Simplement, vous ne le voyez plus. Vous êtes « dedans ». Vous avez la tête dans l’opérationnel.

Et c’est exactement là que j’interviens.

Le syndrome du "je n’ai rien à dire"

Quand on est engagé dans son métier, quand on avance vite, quand on gère, on ne prend plus le temps de regarder ce qu’on accomplit.

Tout semble “normal”, “attendu”, “déjà vu”.
Et pourtant, il suffit parfois d’un mot, d’un détail, d’un choix argumenté pour faire émerger une idée forte, un message juste, une différence à valoriser.

Mais cela demande un pas de côté.
Cela demande du recul — et parfois un regard extérieur.

Ce que j’entends, ce que je capte, ce que je révèle

Quand je travaille avec mes clients, je ne leur demande pas “alors, vous voulez parler de quoi sur LinkedIn ?”
Je les écoute.

Je les écoute parler de leurs projets, de leurs doutes, de leurs relations clients, de ce qu’ils aimeraient faire, de ce qui les agace ou les anime.
Et dans cet échange, je capte ce qu’ils ne voient plus.
Je repère ce qui mérite d’être formulé. Ce qui peut nourrir une ligne éditoriale solide, fidèle à qui ils sont.

Ce n’est pas un exercice d’inspiration.
C’est un travail d’analyse, de traduction, de mise en perspective.

Et c’est précisément ce que j’aime faire.

Vous n’avez rien à dire ? Laissez-moi vous prouver le contraire.

LinkedIn n’est pas une vitrine figée ni un terrain d’auto-promotion.
C’est un espace de partage, d’argumentation, de nuance.
C’est un endroit où l’on peut montrer sa vision métier, affirmer ses convictions, transmettre sans s’imposer.

Mais pour cela, encore faut-il savoir quoi dire, à qui, et comment.

Et c’est là qu’un accompagnement prend tout son sens. Pas pour « fabriquer » du contenu.
Mais pour faire émerger ce qui est déjà là, le structurer et le mettre en lumière.

Quelques conseils pour y voir plus clair

1. Reprenez vos échanges clients
Une question qui revient souvent ? Une objection classique ? Un malentendu fréquent ?
Chacun de ces éléments peut devenir un contenu utile.

2. Notez ce que vous expliquez régulièrement
Ce que vous avez déjà reformulé dix fois est sans doute ce qui mérite d’être posé une bonne fois pour toutes.

3. Ne cherchez pas l’extraordinaire
Votre quotidien professionnel est une source riche — à condition d’apprendre à le regarder autrement.

4. Racontez un moment vrai
Une réunion, un choix de formulation, une hésitation sur un projet. Ce sont ces situations concrètes qui parlent à vos pairs.

5. Faites-vous écouter
Par quelqu’un qui connaît votre secteur, vos enjeux, vos clients.
Par quelqu’un qui saura repérer ce que vous, vous ne voyez plus.
(moi par exemple 😉 ?)

Ce que vous ne voyez plus est souvent ce qui mérite d’être dit

Il ne s’agit pas de produire pour produire.
Il s’agit de mieux formuler, mieux transmettre, mieux incarner ce que vous faites.

Alors, si vous avez la sensation de ne rien avoir à dire sur LinkedIn, peut-être est-ce justement le bon moment pour en parler.
Je suis là pour ça. Et pour vous aider à le dire, avec justesse.
On en discute ?

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